Carros<\/h3>
Le village, perch\u00e9 sur son piton, domine la vall\u00e9e du Var[2]. De son pass\u00e9, elle aurait h\u00e9rit\u00e9 son nom oronymique qui pourrait vouloir dire rocher ainsi que sa position de ville carrefour. Porte naturelle des Alpes, dans la plaine du Var, entre mer et montagne, elle b\u00e9n\u00e9ficie d'une position privil\u00e9gi\u00e9e. \n<\/p>
Depuis le milieu des ann\u00e9es 1990, Carros faisait partie de la communaut\u00e9 de communes Les coteaux d'Azur avec les communes de Gatti\u00e8res et Le Broc. Le 28 juillet 2009, Carros a quitt\u00e9 cette communaut\u00e9 de commune[7]. Elle a rejoint la communaut\u00e9 urbaine Nice C\u00f4te d'Azur le 22 septembre 2009[8]. Elle fait aujourd'hui partie de la m\u00e9tropole Nice C\u00f4te d'Azur. \n<\/p>
Les premi\u00e8res traces historiques d'une occupation humaine p\u00e9renne du site actuel de la commune remontent aux derniers si\u00e8cles de l'\u00e2ge du fer, avec plusieurs habitats perch\u00e9s, appel\u00e9s commun\u00e9ment \u00ab\u00a0pr\u00e9-romain\u00a0\u00bb. On mentionnera notamment les sites du Laurum et de la Roche Fendue dont la p\u00e9riode d'utilisation suppos\u00e9e s'\u00e9tend du VIe\u00a0si\u00e8cle au Ier\u00a0si\u00e8cle av. J.-C. Comme l'indiquent les nombreux t\u00e9moignages \u00e9pigraphiques, ce serait a priori durant l'Antiquit\u00e9, et plus particuli\u00e8rement avec la colonisation romaine[11],[12], que la communaut\u00e9 va s'accro\u00eetre, pour constituer de mani\u00e8re certaine au plus tard d\u00e8s la seconde moiti\u00e9 du IIe\u00a0si\u00e8cle apr. J.-C., un p\u00f4le urbain relativement important\u00a0: Carros de son nom latin \u00ab\u00a0Vicus Lavaratensis\u00a0\u00bb. \n<\/p>
Toit<\/h3>
Une toiture (l'ensemble des toits d'un b\u00e2timent) est une couverture g\u00e9n\u00e9ralement support\u00e9e par une charpente. Les principales propri\u00e9t\u00e9s recherch\u00e9es pour la couverture sont l'\u00e9tanch\u00e9it\u00e9, mais aussi l'esth\u00e9tique, la l\u00e9g\u00e8ret\u00e9, la r\u00e9sistance m\u00e9canique et l'\u00e9coulement des eaux pluviales.\n<\/p>
Avec l'utilisation du b\u00e9ton et de la structure \u00ab\u00a0poteaux plus dalle\u00a0\u00bb, le toit au sens de structure sp\u00e9cifique n'existe plus. Dans certaines architectures, par exemple celles des g\u00e9odes avec des remplissages de structure par des mati\u00e8res tendues, on ne distingue plus le toit des murs, ni par la forme ni par les mat\u00e9riaux.\n<\/p>
Les formes de toit sont tr\u00e8s diverses et d\u00e9pendent de la fa\u00e7on de construire et de l'architecture\u00a0: usage exclusivement de ma\u00e7onnerie ou usage de ma\u00e7onnerie surmont\u00e9e de bois assembl\u00e9s en charpente ou encore usage exclusivement de charpente de bois ou de m\u00e9tal, y compris pour les murs, qu'ils soient ou non verticaux. Le remplissage fait par la couverture de toit est opaque ou transparent. Le toit reprend dans certaines traditions des id\u00e9es symboliques de l'univers, il peut par exemple \u00eatre en d\u00e9coupe et en empilement sur plusieurs \u00e9tages en les entourant comme dans la pagode chinoise. Le toit peut aussi \u00eatre consid\u00e9r\u00e9 comme une sculpture compos\u00e9e de membres ma\u00e7onn\u00e9s en piles petites et grosses montant vers le ciel et assembl\u00e9es, par exemple en composition des toits de temples d'Extr\u00eame-Orient, en composition d'\u00e9glises avec clochers et pinacles.\n<\/p><\/div>\n\n